Annexe I

INSCRIPTIONS DU LYCEUM HOSIANUM À BRAUNSBERG AUJOURD'HUI DISPARUES

A1. DÉDICACE À L'EMPEREUR HADRIEN

IDENTIFIÉ À ZEUS OLYMPIOS.

Découverte probablement, avec une autre dédicace du même type (Wiegand, AM 29 [1904], p. 306 = IGR IV 128 = I.K. 26 II [Kyzikos II], no. 27 b), en hiver 1904 par Theodor Wiegand, à 5 Km au nord du Mustafakemâlpaşa (région de Miletoupolis antique), dans les ruines d'un édifice, sans doute un temple (cf. E. Schwertheim, I.K. 26 II [Kyzikos II], p. 127-129). Parvenu à la collection du Lyceum Hosianum à Bransberg (no. d'inv. 910) avant 1913, perdue pendant la guerre (?).

D'après la pierre à Braunsberg, Weißbrodt, Verzeichnis Braunsberg, Sommer-Semester 1913, p. 18, no. 15 (E. Schwertheim, I.K. 26 II [Kyzikos II], p. 34, no. 27 c).

123/4-137 ap. J.-C. (après la visite de l'empereur Hadrien en Mysie et avant sa mort).

A2. DÉDICACE RELIGIEUSE

EN L'HONNEUR DE MÊN GALLIKOS.

Vue et copiée pour la première fois en 1884 par W. M. Ramsay dans un khan aux environs de Simav (ant. Synaus) dans le nord-est de la Mysie. En 1889, la pierre se trouve à Kula en Lydie, puis, au début du XXe s., elle apparaît dans le commerce des antiquités à Istanbul. Achetée avant 1908 pour la collection du Lyceum Hosianum à Braunsberg (no. d'inv. 923), perdue pendant la guerre (?).

D'après la copie de Matteo Scicluna, ingénieur du vilayet de Aydin, avec la notice selon laquelle la pierre se trouvait alors à Kula où elle était parvenue de Simav, E. L. Hicks, Cl. Rev. 3 (1889), no. 19, p. 138 (Anonyme, Νεα Σμύρνη 3832; A. E. Contoléon, REG 14 [1901], p. 300, no. 1 avec la mention de provenance: Kiredji, à une demi-heure de Kula). D'après la copie de la pierre qu'il avait vue dans le khan près de Simav, W. M. Ramsay, JHS 10 [1889], p. 227, no. 25. D'après la pierre vue à Kula, K. Buresch, Sitzungsber. der Sächs. Ges. d. Wiss. 1894, p. 97 (P. Perdrizet, BCH 20 [1896], p. 57, no. 3; W. Drexler, dans: Rochers Ausführliches Lexicon der griechischen und römischen Mythologie II [1894-1897], col. 2701, s.v. «Mên»). D'après la pierre vue à Kula, avec la mention de provenance: Köres, K. Buresch, Aus Lydien, Leipzig 1898, p. 86-98 et 196, no. 45. D'après la pierre vue au bazar d'Istanbul, Th. Wiegand, AM 29 [1904], p. 317-318 avec la première publication de la photographie du monument (A. Deissmann, Licht vom Osten4, Tübingen 1923, p. 278, note 6, phot. p. 279: l'auteur précise, d'après l'information de Th. Wiegand de 26 mai 1908, que la pierre se trouve déjà à Braunsberg; W. H. Buckler, BSA 21 [1914-15] [1915-16], p. 181-183, no. 6; E. N. Lane, Berytus 15 [1964], p. 23, no. 3; E. N. Lane, Corpus Monumentum Religions Dei Menis I [= EPRO 19], Leiden 1971, p. 59, no. 90; cf. III, p. 73). D'après la pierre à Braunsberg, Weißbrodt, Verzeichnis Braunsberg, Sommer-Semester. 1913 p. 18-19, no. 16.

IIe s. ap. J.-C. (paléographie).

A3. ÉPITAPHE D'HERMIAS.

Lieu et contexte de la découverte inconnus. Avant 1908 vue à Smyrne par Th. Wiegand selon qui la pierre provient de la vallée de l'Hermos. Parvenu à la collection du Lyceum Hosianum à Braunsberg (no. d'inv. 982) avant 1913, perdue pendant la guerre (?).

D'après sa propre copie faite à Smyrne, Th. Wiegand, AM 33 [1908], p. 156-157, no. 16. D'après la pierre à Braunsberg, Weißbrodt, Verzeichnis Braunsberg, Sommer-Semester 1913, p. 10, no. 4.

«Schrift des II. Jahrh. nach Chr.» (Wiegand).

A4. DÉDICACE À ZEUS PÉTARÉNOS.

Lieu et contexte de la découverte inconnus. Achetée à Sardes par l'ingénieur Grosskopf avant 1908. Avant 1913 parvenu à la collection du Lyceum Hosianum à Braunsberg (no. d'inv. 967), perdue pendant la guerre(?). La pierre provient très certainement de Phrygie orientale, vraisemblablement du sanctuaire de Zeus Pétarénos qui se trouvait à proximité du village moderne Kurudere.

D'après la pierre chez Grosskopf (?), Th. Wiegand, AM 33 (1908), p. 156, no. 15

(W. M. Buckler, D. M. Robinson, Sardis VII: Greek and Latin Inscriptions, Leyden 1932, p. 100, no. 100 avec la mention de provenance: Sardes; T. Drew-Bear, Ch. M. Thomas, M. Yildizturan, Phrygian Votive Steles, General Directorate of Monuments and Museums 1999, p. 354, no. 578). D'après la pierre à Braunsberg, W. Weißbrodt, Verzeichnis Braunsberg, Sommer-Semester. 1913, p. 10, no. 3.

IIe/IIIe s. ap. J.-C. (effet de confrontation avec les autres monuments de la même série).

A5. BASE DE LA STATUE D'ARTÉMIS SÔTEIRA.

Selon Rubensohn, qui a vu la pierre au début du XXe s. dans le commerce des antiquités en Égypte, elle avait été trouvée dans le Fayoum. Parvenu à la collection du Lyceum Hosianum à Braunsberg (no. d'inv. 957) avant 1909, perdue pendant la guerre (?).

D'après la pierre en vente dans le commerce des antiquités en Égypte, O. Ruben-sohn, AfP 5(1) (1909), p. 165, no. 13 (W. J. R. Rübsam, Götter und Kulte in Faijum während der griechisch-römisch-byzantinischen Zeit, Bonn 1974, p. 210; Ronchi, Lexicon theonymon V [1977], p. 1044, s.v. «σώτειρα ρτεμις»; É. Bernand, IFayoum III, no. 208). D'après la pierre à Braunsberg, Weißbrodt, Verzeichnis Braunsberg, Sommer-Semester 1913, p. 22, no. 27.

Époque ptolémaïque (paléographie).

A6. INSCRIPTIONDE Συνοδος Νεανισκων εκ του Οσιρειου

Selon Schubart, trouvée à Batn Harît (Théadelphia) dans le Fayoum, dans des circonstances inconnues. Parvenu à la collection du Lyceum Hosianum à Braunsberg (no. d'inv. 1160) avant 1912, perdue pendant la guerre (?).

D'après la pierre(?) à Braunsberg, W. Schubart, Klio 12 (1912), p. 374-376, no. II (Preisigke, SB I 5022; É. Bernand, IFayoum II, no. 119).

Époque ptolémaïque avancée (Schubart).

A7. ÉPITAPHE DE THERMOUTARI(O)N.

Selon Rubensohn, qui a vu la pierre au début du XXe s. dans le commerce des antiquités en Égypte, elle avait été trouvée dans le Fayoum. Parvenu à la collection du Lyceum Hosianum à Braunsberg avant 1909, perdue pendant la guerre (?).

D'après la pierre en vente dans le commerce des antiquités en Égypte, O. Rubensohn, AfP 5(1) (1909), p. 167, no. 19 (É. Bernand, IFayoum III, no. 216).

Époque impériale avancée (paléographie).

A8. ÉPITAPHE CHRÉTIENNE DE SARRA DIONYSIA.

Lieu et contexte de la découverte inconnus. Achetée pour la collection du Lyceum Hosianum à Braunsberg (no. d'inv. 1144) avant 1913, perdue pendant la guerre (?). Compte tenu des caractéristiques stylistiques de la stèle et de la forme de l'inscription, la pièce provient très vraisemblablement de l'Haute Égypte (Luxor-Armant-Esna).

D'après la pierre à Braunsberg, S. de Ricci, Rev. épigr. 1 (1913), p. 151-152, no. 19 (Bilabel, SB IV 7303). D'après la copie de S. de Ricci, A. Łajtar, ZPE 95 (1993), p. 247-248 (SEG XLIII 1114).

VIe/VIIe s. ap. J.-C.