Note to Present Edition

Note sur la présente édition Dans le catalogue, la présentation des inscriptions suit l’ordre géographique établi pour les publications de l’épigraphie grecque depuis le CIG. Ainsi, nous commençons par Athènes, la Thrace, les îles de la mer Égée, l’Asie Mineure, la Phénicie, l’Égypte et la Nubie pour finir par Rome. En dernière position se trouve l’inscription (épitaphe de Silvanus) dont il est absolument impossible de déterminer la provenance. La présentation des inscriptions issues d’un même lieu (p.ex. le groupe des inscriptions de Byzance/Constantinople, nos. 5-12) se fait selon le schéma qui tient compte du contenu des textes: viennent tout d’abord les inscriptions a caractère officiel (décrets, inscriptions honorifiques, dédicaces adressées a des divinités), puis les épitaphes (païennes et chrétiennes) et enfin les inscriptions fragmentaires. Les monuments épigraphiques originaires de la vallée du Nil (d’Égypte et de Nubie) font cependant exception à cette règle. En effet, le nombre important des inscriptions dont la provenance reste indéterminée nous a fait renoncer à la présentation de ces monuments dans l’ordre géographique. Nous avons décidé de considérer l’Égypte et la Nubie comme un territoire unique tout en respectant a l’intérieur de cet ensemble la répartition des textes selon leur matière, soit: décrets, dédicaces adressées a des divinités, épitaphes païennes d’Égypte (métriques et en prose), épitaphes chrétiennes d’Égypte, épitaphes chrétiennes de Nubie. Les dédicaces adressées à des divinités (qui revêtent parfois la forme d’inscriptions honorifiques) sont présentées dans l’ordre chronologique. L’ordre chronologique est respecté également dans la présentation de la plupart des épitaphes païennes en prose, avec la distinction de différents groupes topographiques (épitaphes de Thérénouthis/Kom Abou Bellou, épitaphes de Léontopolis/Tell el-Yehoudieh, épitaphes d’Apollonopolis Magna/Edfou, épitaphes chrétiennes de Panopolis/Akhmim). Les inscriptions chrétiennes de Nubie sont présentées selon la matière et dans l’ordre topographique. Dans l’édition des textes épigraphiques nous avons adopté le système leydien de signes:

[abg] lettres endommagées restituées par l’éditeur

žabgŸ développement de l’abréviation par l’éditeur

<abg> lettres omises par erreur sur la pierre et ajoutées par l’éditeur ou lettres gravées avec erreur et corrigées par l’éditeur

{abg} lettres qui figurent sur la pierre mais qui sont inutiles

ˆabg‰ lettres corrigées par le lapicide

a?b?g? lettres réellement douteuses ou tellement imparfaites que, sans le contexte, elles pourraient être lues de plus d’une façon

. . . lettres illisibles dont le nombre (approximatif) est connu

[ . . . ] lettres absentes dont le nombre (approximatif) est connu

[ - - - ] lettres absentes dont le nombre même approximatif est inconnu

Soucieux de donner dans le texte de l’inscription le maximum d’indications concernant sa disposition sur la pierre, nous avons eu recours aux signes conventionnels suivants:

ghm ligature

ìabg° additions interlinéaires ou supralinéaires

Dans toutes les situations ou il a été impossible d’insérer les données paléographiques dans le texte publié (par crainte de le rendre ambigu ou inintelligible), nous les avons signalées dans l’apparat critique. Pour certains cas particulièrement difficiles (inscriptions de Nubie), nous avons décidé de suivre l’exemple des papyrologues en créant un apparat paléographique tout a fait distinct de l’apparat grammatical.